Comment gérer la pression en entreprise ?

Nous avions envie de parler d’un sujet un peu différent, un sujet plus tourné vers les collaborateurs. On entend de plus en plus de personnes parler autour d’un sujet fort, un sujet que l’on a tous plus ou moins connu : la pression. Il y a celle qu’on se met soi-même, celle qu’on nous impose, celle qu’on ressent de la part des autres, et finalement, on finit par craquer.

L'impression de ne jamais en faire assez

Il existe des phrases qu’on ne peut pas ignorer : « il faut vraiment que vous soyez à 100% », « j’ai l’impression que tu ne comprends pas l’importance de ce que l’on te confie », « ne te relâche pas autant ».

Si celles-ci ne sont pas toujours pensées à mal, il s’avère qu’elle laisse une trace sur la conscience du collaborateur : "ai-je bien fait mon travail ? Suis-je à la hauteur ? Dois-je peut-être m’investir encore plus ?" Autant de questions qui, petit à petit, amenuisent la confiance en soi, et notre envie de travailler.

Pourquoi ? Parce que parfois, les collaborateurs ont l’impression de ne pas être ASSEZ. Pas assez impliqués, pas assez performants, pas assez productifs, etc. Pour autant, ils travaillent toujours autant, sinon même plus, pour réussir.

Management et pression

Contrairement à ce que l’on peut croire, personne ne se la coule douce dans sa tour d’ivoire

Tout le monde est soumis à une obligation de résultats. Cette obligation de résultats, peu importe comment on la vit, est là pour nous soumettre à une certaine pression, ou du moins pour créer une atmosphère pleine d’émulation.

En général, les objectifs nous sont donnés par notre management direct. Ce sont eux qui nous connaissent le mieux et sont sont le plus à même de connaître notre charge de travail. Enfin, ça, c’est dans un monde idyllique.

Dans la réalité, on se rend vite compte que parfois, le management est un peu déconnecté de la réalité. Si certains managers gardent un pied dans l’opérationnel, ce n’est pas le cas de tous. Il existe des managers qui n’ont donc aucune idée de la façon dont les projets s’enchaînent ou de la manière que son équipe à de travailler.

Pour certains, cela est totalement involontaire. On est tous capable de donner « un coup d’accélérateur », de temps à autre, mais cela ne peut devenir une habitude. Pourquoi ? Parce que les journées ne font que 24h et que la santé mentale de chacun est un enjeu majeur. Des études ont prouvé qu’une dose de stress trop importante peut avoir des conséquences très graves sur votre cœur.  Elle peut causer des maladies graves (cancer, etc.) et en même temps fragilise votre santé psychique.

N’oublions pas que communiquer est souvent la clé. Personne ne sait mieux que vous où sont vos limites. Il suffit parfois d’exprimer à voix haute vos craintes et vos limites auprès de votre management pour désamorcer une situation qui peut devenir compliquée. Si jamais cela n’est pas suffisant, n’hésitez pas à solliciter d’autres personnes : votre N+2, les ressources humaines, etc. On n’attend pas de vous d’être un robot, mais plutôt de pouvoir aussi indiquer à votre hiérarchie ce qui est possible ou non de faire.

Rappelons-nous que personne n’est l’ennemi ici. Vous devez apprendre à faire confiance aux autres et surtout, à verbaliser un maximum.

On sous-estime la portée d’un « merci pour ton travail » ou bien d’un « félicitations ».

Le manque de confiance en soi au coeur du sujet

Si l’on se met souvent la pression, c’est aussi parce que l’on manque de confiance en soi. On ne se sent pas à la hauteur, on a l’impression d’être en retard par rapport à ses collègues, de ne pas être assez à la page, etc.

Mais en réalité, ce que l’on ignore la plupart du temps, c’est que tout le monde ressent la même chose par rapport à autrui. Il n’y a que très peu de personnes qui ont à 100% confiance en eux. Il demeure toujours une part de doute, un moment où on se remet en question. Il suffit parfois d’une petite remarque, d’une mimique, ou d’un coup de mou pour laisser l’insécurité prendre place.

Chez certaines personnes, cette forme d’anxiété peut conduire à des burn-out, des dépressions ou des démissions. Il faut donc faire attention aux personnes qui nous entourent et prendre conscience qu’un petit mot gentil peut faire toute la différence.

On sous-estime la portée d’un « merci pour ton travail » ou bien d’un « félicitations »

Pas besoin de sortir le tapis rouge et la fanfare pour rassurer quelqu’un sur la qualité de son travail. La plupart des collaborateurs pointent d’ailleurs du doigt cette difficulté majeure en entreprise. Peu de personnes prennent le temps de valoriser le travail d’autrui.

Pour autant, même si ces petits gestes font beaucoup, il faut aussi savoir que d’autres auront besoin de plus.

Alors voici une liste pour apprendre ou ré-apprendre à avoir confiance en soi et à mieux gérer son stress :

  • Faites une to-do list réaliste : inutile de se donner des objectifs aussi longs qu’un Paris-Marseille. Mieux vaut se fixer cinq choses à faire dans la journée et bien les faire ;
  • Apprenez à connaître votre manière de travailler : certains sont très productifs le matin, d’autres l’après-midi, essayez donc d’organiser votre emploi du temps de manière à faire les tâches les plus compliquées lors de votre pic de productivité ;
  • Demander des feedbacks, pas uniquement à votre manager, mais aussi à vos collègues, qui parfois, partagent les mêmes tâches que vous ;
  • Sur un carnet, notez cinq choses positives qui vous sont arrivées dans la journée : du café bien chaud au merveilleux repas de votre déjeuner en passant par le beau soleil qui brille ;
  • Accordez vous trente minutes pour faire quelque chose que vous aimez : écouter de la musique, lire un peu, écrire, dessiner ;
  • Utilisez des applications de méditation : Meditopia, Petit Bambou, etc.

En conclusion, nous pouvons dire que finalement, la pression, nous devons tous vivre avec, et s’y adapter. Toutefois, tirer la sonnette d’alarme de temps à autre ne peut pas faire de mal afin d’éviter de se retrouver dans des situations compliquées où managers et employés sont en souffrance.

Chez Générationnel, nous avons chacun notre sas de décompression : un appel entre collègues, le café du matin, l’instant blague du midi, bref, même si la pluie s’invite parfois dans nos humeurs, nous faisons en sorte qu’elle soit toujours suivie d’un rayon de soleil !

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